Marisol Scanlon a souffert d’asthme pendant toute sa vie. Quand elle était enfant, elle avait toujours une permission spéciale pour éviter les activités qui pouvaient déclencher une crise d’asthme au camp de jour. Elle se souvient qu’elle passait souvent l’après-midi dans un petit coin à l’ombre, sous un arbre.
« J’enseignais à tous les enfants à jouer aux cartes. J’ai probablement enseigné à quelques personnes à parier bien longtemps avant leurs 18 ans. On jouait pour des bonbons, bien sûr », plaisante Marisol.
Son petit coin de paradis, c’est la piscine, où elle peut s’entraîner sans s’inquiéter.
« Je fais des longueurs, déclare Marisol. Ça m’aide beaucoup à contrôler mon asthme. Je peux faire monter mon cardio au niveau idéal. C’est une bonne façon de rester active, dans un environnement fermé. »
Au début de l’âge adulte, Marisol est déménagée à Vancouver, où le climat plus tempéré rendait son asthme beaucoup plus facile à gérer. Elle a éprouvé moins de problèmes pulmonaires pendant ces années, et elle croyait que son problème d’asthme était réglé. Mais elle avait tort. Quand Marisol est revenue à Montréal, les hivers froids et secs et les étés chauds et humides – très différents de la température sur la Côte Ouest – ont aggravé son asthme. Elle devait utiliser son inhalateur plusieurs fois par semaine pour gérer ses symptômes, ce qui la décourageait. Sa respiration était soudainement devenue beaucoup plus laborieuse.
« C’est comme respirer à travers une paille. Une paille plate et écrasée que vous essayez d’ouvrir », explique Marisol.
Craignant que sa situation empire, Marisol a rapidement trouvé un médecin de famille, qui l’a dirigée vers l’Institut thoracique de Montréal (ITM) du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). C’est là où elle a rencontré le Dr Kevin Schwartzman et l’infirmière Kathy Riches.
« Depuis les huit dernières années, je les vois tous les quatre mois environ. Ils font partie de ma famille élargie. On échange constamment et on essaie d’améliorer ma santé », ajoute Marisol.
Les soins offerts par l’ITM vont bien au-delà de ce à quoi la majorité des gens s’attendent lorsqu’ils se rendent à l’hôpital.
« Ils ne me donnent pas seulement des médicaments. Ils me conseillent sur une foule de choses, des purificateurs d’air au choix de draps, en passant par la tenue d’un journal pour mieux comprendre comment la température m’affecte. »
Avec l’aide de l’ITM, l’asthme de Marisol est maintenant sous contrôle.
« Le Dr Schwartzman et Kathy m’ont vraiment aidée à stabiliser ma vie pour que je ne perde jamais le contrôle de mon asthme, et si les choses empirent, j’ai un plan d’action. »
L’asthme est la troisième maladie chronique la plus répandue au Canada. Elle touche plus de 3,8 millions de personnes. Des centres de soins spécialisés comme l’ITM aident les personnes atteintes d’asthme à vivre pleinement, en meilleure santé.